Sollicité par la Ville de Varennes Vauzelles, le Parc Saint Léger a invité Amandine Arcelli à concevoir une nouvelle pièce occupant l’entièreté du hall d’accueil de l’hôtel de ville de Varennes-Vauzelles, poursuivant ainsi une collaboration avec l’artiste initiée en janvier 2020.
De grandes dimensions, peinturées, comme revêtues de leurs plus beaux atours et parures, les sculptures d’Amandine Arcelli nous regardent patiemment et l’on dirait qu’elles nous invitent à entrer en dialogue.
Alors, les yeux scrutent et sous les poudres et autres textures, décèlent tout aussi bien des matériaux, des demi-produits industriels que des matières naturelles. Le tout assemblé sans hiérarchie, les uns soutenant les autres, les embellissant, les revêtant de peaux, en révélant tel ou tel aspect sensible.
À l’instar d’une longue lignée d’artistes sculpteurs délaissant les matières nobles au profit des matériaux industriels, Amandine Arcelli s’empare des matériaux intermédiaires les plus utilitaires pour alimenter son imagination. Sous ses mains, s’érigent de grandes figures étranges, sans ressemblance mais attrayantes et comme dotées de vie. Surgies des entrailles de nos environnements quotidiens bien délimités, elles pourraient être les animaux d’un monde parallèle.
Entrer dans le monde d’Amandine Arcelli, c’est ne rien renier de nos réalités environnementales, se souvenir de la continuité des matières et matériaux, abandonner tout clivage de par trop simple entre nature et technique pour en célébrer une symbiose bienveillante et créative.
Tel l’enfant toujours à même d’assembler quelques objets disparates pour en imaginer une poupée…
La sculpture sera accompagnée de documents mis en forme retraçant la démarche de l’artiste.