En partenariat avec l’Esaab
‘Comment les arts visuels traitent-ils de la question écologique ? Quels enjeux fondamentaux soulèvent l’esthétique et l’éthique environnementales, à l’heure où nos modes d’existence bousculent l’équilibre de la planète ? Plus précisément, en quoi les œuvres, les actions et la vision du monde que l’on rencontre dans l’art écologique, révèlent-elles de nouvelles manières de créer, de vivre et de considérer notre rapport au vivant et à l’écosystème ?
Les artistes écologiques participent indéniablement à redéfinir notre perception du monde vivant, et à réexaminer la valeur que nous lui accordons, par le biais d’une attention et de procédés de création respectueux de la beauté et de la diversité des écosystèmes. Éco-création, recyclage, permaculture ou éco-architecture, témoignent notamment d’un retour à la terre et d’un engagement concret en faveur de l’environnement. L’enjeu : préserver et revitaliser la communauté biotique à laquelle nous appartenons, suivant les préceptes d’une éthique de la terre (Aldo Leopold), de la responsabilité (Hans Jonas), ou de la sollicitude (Carol Gilligan).’
Fort de ses recherches doctorales et plus particulièrement de sa récente résidence itinérante au Centre d’art Caza d’Oro en Occitanie, François Salmeron nous montrera dans quelle mesure les éthiques et les esthétiques environnementales convergent pour réévaluer la place du vivant et de la création plastique, dans les bouleversements écologiques qui s’engagent aujourd’hui.