d’octobre 2013 à juin 2015

Partant de la volonté de rassembler l’imagination et la machine au sein d’un unique élément, sa démarche consiste à mettre en lumière un processus mental semblable à une immense machinerie. Structures à l’aspect inutile, mécanique impossible, incompréhensible et délirante, ces inventions englobent divers types d’engins à caractères souvent rotatif. Car ces « choses » tournent par elles-mêmes, pour elle-mêmes et en elles-mêmes. Ses constructions prennent place dans un projet global qui se constitue peu à peu à travers une logique qui s’auto-nourrit.

Loïc Pantaly a prolongé sur deux années consécutives (2013-2014 et 2014-2015) la résidence initiée en 2013 par le Parc Saint Léger au lycée-collège Mont Châtelet de Varzy, dans la section Ferronnerie d’Art. Emilie Perrotto, Martin Lord, Olivier Sévère et Giuliana Zefferi s’étaient successivement installés pour une année au lycée, où leurs pratiques sont venues tout à la fois enrichir et perturber la pratique traditionnelle des ferronniers.

Après l’exposition « Œuf & co » (montrant, en plus des réalisations de Loïc Pantaly, celles d’Andric Cardin, Come Di Meglio, Laurent Isnard, Hélène Mutter et Remi Tamburini) organisée au musée Auguste Grasset de Varzy, la seconde étape du projet a consisté à ajouter un ensemble « organique » au Locomontis.

« Le but étant de travailler plus précisément le modelage dans la ferronnerie, de travailler avec de nouveaux matériaux, et d’aboutir à une véritable autonomie de la pièce. »

Loïc Pantaly