de septembre à novembre 2020

Marjolaine Turpin (née en 1991, vit et travaille à Clermont-Ferrand) inscrit son travail dans le temps long et l’attention aux détails qui habituellement échappent au regard. Ainsi s’attache-t-elle de façon récurrente aux processus lents à l’œuvre dans la ‘nature’. Mais chacun de ses projets constitue d’abord un champ d’exploration patiente et obstinée où la qualité de la relation de l’artiste à son sujet d’intérêt prend progressivement le pas et devient le sujet même de sa recherche.

Ses mediums privilégiés – les textiles, les fils à broder, la porcelaine ou simplement les plantes et les fleurs…- reflètent cet intérêt pour le travail de la fragilité et si elle pratique aussi le dessin, la peinture, la photographie ou la vidéo c’est toujours dans cette même approche délicate.

Sa recherche actuelle est axée sur la biologie des plantes et leurs différentes propriétés. Sa résidence au Parc Saint Léger s’apparentera ainsi à la mise en place d’un laboratoire d’expérimentation où il s’agira par exemple de développer un procédé de sève artificielle ou de stabiliser la couleur des plantes…

Diplômée de l’ESACM (Clermont-Ferrand, 2015), elle a récemment exposé à l’Espace d’art contemporain Les Roches, au Chambon-sur-Lignon dans le cadre des Galeries Nomades de l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne. Depuis 2015, son travail est régulièrement exposé au sein d’expositions collectives.

Elle a pu par ailleurs développé sa démarche notamment dans le cadre des résidences de la Fondation Albert Gleizes (Sablons, Moly-Sabata) et du Vivarium (Rennes, A Guest + A Host)